Bastide St-Georges, Forcalquier, 2010


Pas de référence particulière en tête, juste l'envie de quitter le froid et la pluie pour respirer l'air dit pur, changer d'horizon et troquer le bitume pour de verts paysages (même la lavande est verte, les champs violets à perte de vue c'est pour plus tard).
Dans la valise, le désormais indispensable PC de voyage, le lecteur mp3, le lait solaire et le tome II d'Ellroy et son cauchemardesque Underwold USA : American Death Trip.
Pendant qu'on s'égorge à Saigon et qu'on rêve de reconquérir Cuba, que les Parrains de Vegas projettent l'élimination de Bob après celle de JFK, je commande, sans craindre le contraste, l'apéritif local au goût de pêche, le Rinquinquin. C'est sûr, ça requinque doucement.
On file à Manosque, patrie de Giono, on remarque les clochers de fer forgé qui résistent au mistral, on flâne près des fontaines et on salue au passage la vierge noire de Romigier
Sur la route qui mène au sentier des ocres, on s'arrête à La Petite Auberge, on coupe le moteur et la clim. Juste entendre le bruit du vent dans les feuillages qui se balancent avec élégance...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire